LA LÉGENDE DE GÖSTA BERLING

Se déroulant vers 1820 dans le Varmland (sud-ouest de la Suède), le film raconte l’histoire de Gosta Berling (L. Hanson), un pasteur expulsé de sa paroisse pour cause d’alcoolisme, qui rejoint la confrérie des « Chevaliers d’Ekebù », une douzaine d’aventuriers bruyants et fêtards, sorte de garde du corps de la très riche commandante Margaretha (G. Lundequist), qui les loge à ses frais dans le château d’Ekebù. Gosta devient le précepteur de la jeune Elizabeth (une Greta Garbo d’à peine 20 ans), mariée au comte Dohna et secrètement amoureuse de lui. Répudiée par son mari, Margaretha met le feu au château, qui sera reconstruit par les chevaliers et Gosta, à qui, libéré de prison et veuf, la Commandante confiera la gestion de ses forges et qui révélera son amour pour Elisabeth, désormais libre. Considéré comme le chant du cygne du cinéma muet suédois, le film de Stiller est doté d’une admirable cinématographie, dont Karl Feund et d’autres cameramen allemands de la fin des années du muet se souviennent. Également connu sous le titre « La légende de Gosta Berling », il s’agit du deuxième film de la très jeune Greta Garbo, qui a également fait équipe avec Lars Hanson dans son troisième film hollywoodien « La chair et le diable ».